11
Bio-mécanique |
 French |
11.1
Généralités
Relation quantitative entre une partie et l’ensemble ou une autre partie lorsque l’organisme augmente en taille (représentée par la masse corporelle), ou dans une série d’organismes associés qui diffèrent par leur taille (représenté par la masse corporelle).
Lié aux dimensions et poids (et les termes qui en découlent comme les moments d’inertie) des segments corporels humains.
Capacité à contrôler son équilibre et une orientation donnée dans l’espace.
Champ scientifique interdisciplinaire s’intéressant aux causes et aux effets des mouvements et des forces agissant sur et à l’intérieur des systèmes biologiques (i.e. êtres humains, animaux, plantes).
Objectif scientifique orienté vers le développement de systèmes techniques utilisant des principes fonctionnels et de traitement d’information issus de systèmes biologiques.
Tissu conjonctif dur et résistant qui forme l’endosquelette du corps des vertébrés, composé d’une matrice de fibres de collagène enchevêtrées avec des cellules et des sels osseux.
Petit vaisseau des systèmes circulatoire et lymphatique entouré d’une paroi mono-couche (dont le diamètre minimal est supposé déterminé par les dimensions des particules présentes dans le fluide circulant).
Unité fonctionnelle et structurelle de tout organisme, composée d’un noyau, d’un cytoplasme contenant des organites et une membrane extérieure.
Polysaccharide nitraté de texture spécifique qui forme la base d’un exosquelette chez un invertébré, avec des compliances localement différentes.
Dans les organismes, connection matérielle continue de tous les organes impliqués dans la transmission de force et de mouvement, basée sur une structure macro-moléculaire.
Protéine qui est le constituant principal des fibres résistantes à la traction tissu conjonctif (comme dans le cas des tendons).
Déformation d’un corps pendant laquelle son volume reste constant.
Partie du corps ou appendice proéminant du tronc et servant à la locomotion et l’idiomotion (i.e. manipulation).
Structure fine, en forme de filament composée d’une cellule (i.e. dans les nerfs) ou une combinaison de plusieurs cellules (i.e. dans les muscles squelettiques) ou de substances extra-cellulaires (i.e. dans les tissus conjonctifs).
Elément structurel, en forme de ligament, de cellules ou de tissu conjonctif, constituant principalement des fibres.
Molécule en forme de filament qui constitue l’élément structurel d’une fibrille.
Agrégat de matière dans lequel les particules peuvent s’écouler les unes par rapport aux autres sans limitation et sans formation de plans de fracture, et dans lequel la contrainte de cisaillement due à la déformation est progressivement éliminée par l’écoulement.
Fluide dans lequel une certaine contrainte de cisaillement doit être dépassée avant que l’écoulement ne se produise, ensuite la viscosité reste constante comme dans le cas d’un fluide newtonien.
Fluide dans lequel la viscosité augmente à mesure que la vitesse de cisaillement augmente.
Fluide dans lequel le champ des contraintes de cisaillement en chaque point est proportionnel à la vitesse de cisaillement en ce point, le facteur de proportionnalité est le coefficient de viscosité.
Fluide dont la viscosité diminue instantanément avec une augmentation de la vitesse de cisaillement.
Fluide dont la viscosité sous contrainte de cisaillement augmente au cours du temps.
Fluide dont la viscosité sous contrainte de cisaillement (vibratoire) diminue et augmente à nouveau lorsque disparait la sollicitation.
Inverse de la viscosité.
Dans un fluide, taux de variation de la vitesse d’écoulement (en un point) par rapport à l’épaisseur d’une membrane donnée.
Modèle du corps humain consistant en 15 solides de forme géométrique simple représentant les segments corporels : tête, parties supérieure et inférieure du torse, et chacun des deux bras, avant-bras, mains, cuisses, jambes et pieds.
Branche de la science dédiée au mouvement humain, mixant les aspects de psychologie, physiologie, apprentissage moteur et biomécanique.
Extrémité articulée, comme la jambe ou le bras.
Action simultanée de plus d’une force extérieure ou couple.
Ensemble de tous les processus chimiques et physiques associés qui contribuent à la résorption, transformation et excrétion des substances nécessaires au maintien de la structure et de la fonction d’un organisme.
Procédure de détermination de la position du centre de masse du corps entier basée sur les positions des barycentres et les masses des différents segments corporels.
Branche de la biologie qui s’intéresse à la structure et à la forme d’un organisme à toute étape de sa vie (phylogénétique et ontogénétique).
Partie du corps, composée de plus d’un tissu, qui forme une unité structurelle responsable de fonctions particulières.
Système biologique constitué d’une cellule ou d’un groupe de cellules ou organes différenciés interdépendants, physiquement séparé de son environnement, et exerçant de façon autonome des fonctions vitales en utilisant l’énergie transformée de manière endogène par le métabolisme.
Diffusion d’une solution fluide à travers une membrane semi-perméable équilibrant la concentration des particules dissoutes de chaque côté.
Point de la courbe de chargement-déformation à partir duquel la déformation est permanente.
Gradient de vitesse de l’écoulement d’une couche plane d’un fluide.
Propriété d’auto stabilisation d’un système mécanique qui est composé d’éléments le supportant soumis à une force de compression, eux-mêmes connectés entre eux par des éléments matériellement cohérents en tension, sollicités par une force de traction. Note: Le terme "tenségrité", créé par R. B. Fuller (1895-1983), fait référence aux termes "tension" et "intégrité".
Arrangement spatial des molécules d’une substance biologique qui affecte l’anisotropie mécanique.
Assemblage de cellules de même type ou de différents types spécialisé pour exécuter des fonctions particulières.
Tissu de liaison qui soutient, sépare ou enveloppe d’autres tissus ou organes
Augmentation de volume d’une cellule ou d’un tissu due à un apport accru de liquide.
Tension d’un tissu d’un organisme générée par l’osmose ou par des effets contractifs.
Ayant la capacité de s’étirer ou de se raccourcir sur un intervalle de temps fini.
Propriété d’un matériau visqueux mais présentant aussi certaines propriétés élastiques (comme la capacité de stocker l’énergie de déformation), et sur lequel l’application d’une contrainte engendre une déformation qui se rapproche lentement de sa valeur d’équilibre.
Résistance à l’écoulement d’un fluide due à l’interaction moléculaire lorsqu’il est soumis à des contraintes de cisaillement ; coefficient de frottement interne.
Rapport de la contrainte de cisaillement sur le gradient de vitesse d’un fluide.
Viscosité dynamique par rapport à la densité d’un fluide.
Hypothèse qui affirme que dans un organisme soumis à long-terme à un accroissement de charge, une substance de support supplémentaire (os, chitine, cellulose) est localement fixée (formation) où elle est nécessaire ; l’os peut également être résorbé quand la charge diminue (résorption)
11.2
Génération du mouvement et force
Potentiel électrique entre la surface interne et externe d’une membrane cellulaire (e. g. cellule réceptrice, cellule nerveuse, fibre musculaire) qui, ayant dépassé un seuil spécifique, se prolonge à la même valeur le long de la membrane.
Excitation nerveuse d’un muscle fibre ou unité motrice.
Propriété d’un muscle qui permet le développement d’une tension par stimulation des fibres musculaires.
Composante de la force du muscle qui n’est pas dirigée vers l’articulation et affaiblit l’effort de traction du muscle.
Propriété d’élasticité passive d’un muscle due par exemple à la compliance des membranes musculaires.
Composante de la force du muscle agissant perpendiculairement aux os auxquels le muscle est attaché.
Propriété d’élasticité passive d’un muscle due par exemple à la compliance des tendons.
Composante de la force du muscle dirigée vers l’articulation et augmentant l’effort de traction du muscle.
Contraction d’un muscle pendant laquelle la tension et la longueur du muscle changent en même temps.
Raccourcissement d’un muscle sous une charge.
Allongement d’un muscle sous une charge.
Contraction d’un muscle dans laquelle le taux de variation de longueur (ou la vitesse) du muscle reste constante.
Contraction d’un muscle dans laquelle la longueur du muscle reste constante.
Contraction d’un muscle dans laquelle la tension du muscle reste constante.
Contraction soutenue d’un muscle due à la fusion de nombreuses secousses de fibres individuelles du muscle se succédant très rapidement.
Connection moléculaire temporaire et flexible entre les filaments de myosine et d’actine, parallèles entre eux, déclenchée par l’activation d’une fibre du muscle et capable d’engendrer un glissement longitudinal des filaments sous l’effet de forces de flexion intra-moléculaires.
Contraction excentrique suivie immédiatement par une contraction concentrique.
Calcul des forces internes (incluant les forces du muscle) agissant sur le squelette au niveau de ses articulations à partir des forces et moments résultants connus. (Le problème est en general statiquement indéterminé; l’approche la plus couremment utilisée pour résoudre le problème est l’optimisation mathématique).
Enregistrement de la sommation spatiale et temporelle des potentiels d’action d’un groupe d’unités motrices pendant la contraction musculaire.
Muscle qui, par sa contraction, augmente l’angle entre les axes longitudinaux de deux membres articulés.
Organisation des fibres à l’intérieur d’un muscle avec des fibres qui s’attachent à un ou plusieurs tendons par le biais d’aponévroses et faisant un certain angle avec la ligne d’action de la force musculaire.
Muscle qui, par sa contraction, diminue l’angle entre les axes longitudinaux de deux membres articulés.
Graphe montrant la force produite par un muscle en fonction de sa longueur par rapport à sa longueur de repos, généralement mesurée en conditions isométriques, pour un niveau donné d’activation.
Graphe montrant une diminution de la tension lorsque le muscle se raccourcit et une augmentation lorsqu’il s’étend; La mesure doit être réalisée lorsque le muscle se raccourcit ou s’étend à une longueur musculaire donnée et à un niveau d’activation musculaire donné.
Relation hyperbolique pour approximer la caractéristique force-vitesse d’un muscle (ou d’un groupe de muscles agonistes) trouvée empiriquement, pendant sa contraction isotonique pour une longueur proche de sa longueur de repos.
Caractéristique force-longueur d’un sarcomère qui montre, de manière hypothétique, la force développée en fonction du chevauchement des filaments actifs.
Inhibition des muscles antagonistes résultant de l’activation des fuseaux musculaires agonistes.
Nerf qui transmet les signaux d’activation aux fibres des muscles squelettiques.
Synapse entre le motoneurone et la membrane cellulaire d’un tissu du muscle.
Plus petite unité d’un muscle consistant en un groupe de fibres du muscle qui sont activées par le même motoneurone et peuvent ainsi être contrôlées séparément par le système nerveux central.
Tissu composé de cellules contractiles qui convertissent l’énergie fournie par le métabolisme en travail et qui, par contraction et raccourcissement produit le mouvement d’un organe ou d’une partie du corps (muscle agoniste) ou agit contre ce mouvement (muscle antagoniste).
Fibre d’un muscle squelettique qui atteint son pic de force relativement vite.
Fibre d’un muscle squelettique qui atteint son pic de force relativement doucement.
Fibre sensible à la tension dans les muscles qui provoque, en cas de raccourcissement, une contraction réflexe et inhibe le développement d’une tension dans les muscles antagonistes.
Muscle qui initie et effectue le mouvement.
Section de coupe maximale d’un muscle, mesurée perpendiculairement à la ligne d’action de la force musculaire.
Muscle qui s’oppose à l’action du muscle agoniste.
Muscle possédant deux origines ou insertions.
Muscle penné dont les fibres connectent deux tendons parallèles de même direction de traction, avec un tendon entre eux de direction opposée à celle de la force de traction.
Muscle qui constitue les parois du coeur et est composé d’un réseau de branches de cellules allongées (fibres) dont les jonctions avec les cellules voisines sont marquées par des bandes transversales irrégulières et dont les contractions sont dirigées de manière multi-axiale.
Muscle ayant deux parties positionnées en série et séparées par un tendon.
Muscle avec un arrangement des fibres penné.
Muscle en forme de fuseau et effilé aux extrémités.
Point d’attache distal d’un muscle à un membre ou une partie du corps devant être mobilisé.
Muscle ayant plusieurs origines du muscle ou insertions du muscle.
Muscle croisant plus d’une articulation.
Travail réalisé pendant une contraction excentrique, où le moment créé par la force du muscle agit en sens opposé à la vitesse angulaire de l’articulation (si le moment de la force extérieure est plus grand que le moment créée par le muscle).
Muscle dont les fibres sont arrangées approximativement comme un tore.
Point d’attache proximal d’un muscle à un membre ou une partie du corps.
Somme des sections de toutes les fibres d’un muscle, déterminée sur une face perpendiculaire à l’axe longitudinal individuel de toutes les fibres.
Travail réalisé pendant une contraction concentrique, où le moment créé par la force du muscle agit dans le même sens que la vitesse angulaire de l’articulation
Muscle composé de cellules en forme de fuseau à l’intérieur d’un réseau de tissu conjonctif et qui, sous contrôle du système nerveux autonome, produit des contractions lentes sur un long terme dont l’individu n’a pas conscience.
Muscle attaché au squelette, responsable du mouvement des os sous contrôle volontaire et composé de faisceaux parallèles de fibres multinucléées sur lesquels on voit des stries au microscope.
Muscle qui, avec un ou plusieurs autres muscles agonistes, mobilise une partie du corps dans une même direction.
Muscle fusiforme dont les fibres sont connectées à des tendons approximativement parallèles à l’origine du muscle et à l’insertion du muscle.
Proportion des fibres du muscle activées sur la capacité totale du muscle à se contracter et développer une force.
Unité structurelle d’un tissu du muscle qui se contracte sous l’effet de forces moléculaires entre des filaments glissants.
Théorie d’après laquelle la force du muscle est développée par les actions combinées de nombreux ponts qui se chevauchent.
Etirement des muscles, tendons, et ligaments produits par le développement d’une tension active dans les muscles antagonistes.
Etirement des muscles, tendons, et ligaments produits par une force de traction autre que la tension des muscles antagonistes.
Connexion isolée d’une cellule nerveuse ou réceptrice avec d’autres cellules (e. g. nerveuses, musculaires, glandes) qui transmet une excitation nerveuse par interaction chimique ou électrique.
Etat de tension de base continu et involontaire d’un muscle qui assure le maintien et la posture d’un organisme, généré par une activation modérée alternée des unités motrices.
Variation temporelle de la force développée par une fibre du muscle ou une unité motrice en réponse à une stimulation nerveuse unique.
11.3
Transmission du mouvement et force
Articulation peu mobile dans laquelle les surfaces osseuses sont unies par du fibrocartilage ou par du cartilage hyalin.
Fine membrane de fibres tendues qui suit un tendon dans les muscles pennés et s’attache sur une large surface aux fibres du muscle.
Petit sac de tissu fibreux qui recouvre une membrane synoviale et rempli de synovie pour réduire la pression ou le frottement dans les articulations et aux endroits où passent les ligaments et les tendons passent sur les os.
Tissu conjonctif compliant composé d’une matrice contenant des conglomérats de cellules qui est capable de supporter une pression considérable grâce à sa structure fibreuse en arcade.
Type de cartilage dans lequel les fibres élastiques sont distribuées dans la matrice.
Type de cartilage dur dont la matrice est constituée de faisceaux denses de fibres qui sont orientées en texture.
Type de cartilage dans lequel de fines fibres de collagène sont noyées.
Extrémité articulaire convexe d’un os ou de la structure protectrice en chitine d’un membre.
Type d’articulation dans laquelle les extrémités osseuses, recouvertes de cartilage sont maintenues en contact et relativement mobiles à l’intérieur d’une cavité articulaire.
Arrangement sous forme arquée de fibres de collagène dans le cartilage hyalin qui entraîne qu’une compression du cartilage est en partie transformée en flexion accompagnée d’une tension.
Point d’appui ou axe sur lequel on peut faire levier pour tourner.
Point d’appui d’un tendon, de forme appropriée, qui résiste à la force de compression due au changement de direction de la ligne d’action du tendon pour certaines angulations.
Liaison entre deux parties adjacentes qui permet leur mouvement relatif (pour un certain degré de liberté).
Terme indiquant les amplitudes relatives de mouvement autorisées par une articulation.
Terme indiquant la capacité d’une articulation à résister à un déplacement anormal entre les os articulés.
Diarthrose dans laquelle une tête de forme arrondie est articulée dans une surface concave, autorisant des mouvements angulaires relatifs par rapport à trois axes concourants indépendants.
Diarthrose dans laquelle un condyle s’emboîte dans une cavité de forme ellipsoïdale, autorisant des mouvements angulaires autour de deux axes principaux.
Diarthrose qui, par des guidages géométriques et des forces combinés, autorise des mouvements angulaires autour d’un seul axe.
Diarthrose dans laquelle la forme de l’aire de contact des deux surfaces articulaires change pendant le mouvement relatif.
Diarthrose dans laquelle les surfaces articulaires des os ont un plan commun de contact, qui autorise de petits mouvements de translation dans ce plan et un mouvement de rotation autour d’un axe perpendiculaire à ce plan.
Diarthrose dans laquelle les deux surfaces articulaires des os ont des formes de selle de cheval réciproques, dont le contact s’effectue au fond de chaque selle, et qui autorise des mouvements angulaires relatifs autour de deux axes principaux.
Diarthrose dans laquelle une tête cylindrique emboîtée dans une cavité adaptée autorise un mouvement angulaire relatif autour d’un axe correspondant approximativement à la direction de l’axe du membre.
Bande de tissu conjonctif fibreux, flexible et très peu extensible qui relie deux os au niveau d’une articulation, qui maintient le couplage et permet ses mouvements dans certaines directions.
Paire de ligaments approximativement parallèles, situés dans des plans orthogonaux à l’axe de rotation et sur les côtés opposés d’une articulation pivot.
Paire de deux ligaments croisés, situés dans des plans orthogonaux à l’axe de rotation sur les côtés opposés d’une articulation pivot et aidant à éviter le glissement relatif excessif.
Disque cartilagineux situé entre des surfaces articulaires distinctement incongruentes.
Deux vertèbres adjacentes et les articulations et tissus mous associés, formant une unité fonctionnelle de la colonne vertébrale.
Orientation d’une articulation pour laquelle l’aire de contact entre les surfaces articulaires des os est maximale.
Contrainte dans les os causée par la tension des ligaments au repos.
Charpente rigide de matériaux robustes (os, chitine, tissu conjonctif) comparés aux autres parties du corps, qui donne sa forme au corps, protège et supporte ses organes et tissus mous, et permet l’application des forces du muscle aux points d’origine et d’insertion des muscles.
Charpente raidie d’une cellule composée de fibres de protéine (filaments intercellulaires) et remplie de plasma.
Squelette osseux situé à l’intérieur du corps qui a ses points d’origine du muscle et d’insertion du muscle à l’extérieur des os (comme chez les vertébrés).
Squelette qui enveloppe le corps et a ses points d’origine et d’insertion du muscle à l’intérieur des parties du squelette (comme chez les arthropodes).
Structure de soutien compliante composée d’alvéoles fermées remplies de liquide entourées de tissu contractile qui donne sa forme à la structure et supporte les forces du muscle grâce à leur pression hydrostatique (comme dans les coélentérés).
Articulation peu mobile dans laquelle les surfaces osseuses sont reliées de manière continue par dutissu fibreux.
Fluide thixotrope lubrifiant pseudo-plastique secrété par la membrane synoviale qui entoure les surfaces des articulations ou remplit une bourse séreuse ou une gaine de tendon.
Membrane qui forme un sac entourant une articulation ou un tendon et qui secrète le fluide synovial lubrifiant.
Cordon flexible, dont l’étirement est limité, composé de nombreux faisceaux parallèles de fibres de collagène, qui permet de transmettre la force d’un muscle au squelette.
Enveloppe bi-couche du tendon reliée à la membrane synoviale et contenant du fluide synovial, assurant un frottement minimum sur le tendon.
11.4
Mouvement du corps et des partie du corps
Mouvement qui éloigne un membre ou n’importe quelle partie du corps du plan médian.
Mouvement qui rapproche un membre ou n’importe quelle partie du corps du plan médian.
1. Angle entre l’axe longitudinal d’un corps et la direction de l’écoulement du fluide. 2. Angle entre la droite joignant le centre de masse et le point de contact au sol et sa projection au sol.
Animal qui a deux jambes, ou robot marcheur ayant deux jambes articulées.
Marche asymétrique d’un quadrupède dans laquelle chaque paire de pieds n’a pas ou relativement peu d’avancée.
Saut qui a une avancée modérée des antérieurs mais peu ou pas des postérieurs.
Séquence régulière d’une phase d’appui et d’une phase oscillante au cours de la locomotion.
Animal ayant dix jambes, ou robot marcheur ayant dix jambes articulées.
Force résistante qui freine le mouvement d’un corps dans un fluide.
Nombre sans dimension qui représente un index de capacité d’un corps à générer une résistance contre un fluide.
Force agissant dans la direction du mouvement d’un corps dans un fluide si la vitesse du courant dépasse la vitesse du corps.
Posé d’un pied au sol au cours de la locomotion pédestre.
Mode de locomotion pédestre déterminée par des intervalles de contact en relation avec les phases du déroulé du pied.
Allure au cours de laquelle les posés des deux pieds appariés sont inégalement espacés dans le temps, par exemple le galop et le saut.
Allure au cours de laquelle chaque pied est au sol moins de la moitié du cycle de mouvement.
Allure au cours de laquelle les posés des deux pieds appariés sont également espacés dans le temps, par exemple la marche, le pas, le trot.
Allure au cours de laquelle chaque pied est au sol la moitié ou plus du cycle de mouvement.
Allure asymétrique d’un quadrupède (en particulier du cheval) avec une avancée des antérieurs et des postérieurs.
Galop, dans lequel les avancées des antérieurs et des postérieurs sont contralatérales.
Galop, dans lequel les avancées des antérieurs et des postérieurs sont ipsilatérales.
Animal ayant six jambes, ou robot marcheur ayant jambes articulées.
Changement de posture autonome, commandé de façon interne d’êtres humains ou d’animaux pendant lequel labase de sustentation et le centre de masse du corps ne sont pas déplacés ou déplacés dans des proportions faibles par rapport à la taille corporelle.
Couche d’un fluide immédiatement adjacente à un corps.
Dans une allure asymétrique la distance entre le posé du pied des deux pieds appariés, mesurée entre le pied avant qui frappe le sol en dernier et le pied arrière qui frappe le sol en premier.
Force agissant sur un corps plongé dans un fluide qui s’oppose à la force de gravité.
Nombre sans dimension qui représente un index de la capacité d’un corps à générer une poussée.
Changement de position, autonome et commandé de façon interne, d’êtres humains, d’animaux ou de machines pendant lequel la base de sustentation et le centre de masse du corps sont déplacés.
Locomotion aquatique ondulatoire d’un long et flexible corps de forme cylindrique due à des déformations transverses régulières de l’ensemble du corps, se déplaçant de manière métachronique le long du tronc (par exemple l’anguille ou le serpent aquatique)
Locomotion sans jambes ni pieds, due à des déformations régulières du corps (par exemple la locomotion serpentine, la locomotion péristaltique).
Locomotion des animaux dans l’eau.
Locomotion pédestre sur ou dans un substrat de forme aléatoire (par exemple un arbre), dans laquelle le posé du pied s’accompagne d’un contact sécurisant avec le substrat (par exemple par préhension).
Locomotion des animaux dans l’air.
Locomotion aquatique d’un poisson, due à la déformation latérale de la queue et de la caudale (par exemple la truite ou le saumon).
Locomotion aquatique d’un poisson, due à l’oscillation latérale de la caudale seulement (par exemple les ostracionadés).
Locomotion au moyen de jambes qui sont régulièrement levées et posées au sol, grâce aux variations de l’angle relatif entre les axes longitudinaux de chaque jambe et le tronc.
Locomotion d’un corps tubulaire, flexible et extensible, constitué des segments d’un hydro-squelette, dans laquelle chaque segment est déformé de façon alternative par des muscles agissant circulairement et longitudinalement dont l’interaction passe de manière métachronique le long du tronc (par exemple, la locomotion d’un ver de terre).
Locomotion ondulatoire d’un corps tubulaire segmenté et flexible avec un endosquelette, dans laquelle chaque segment est déformé dans le sens transverse par des muscles agissant axialement de manière alternative et régulière pour fléchir l’axe longitudinal du corps et qui passe de manière métachronique le long du tronc (par exemple, la locomotion d’un serpent).
Locomotion d’un corps changeant de contact avec la surface d’un substrat résistant (par exemple, le sol).
Locomotion causée par une déformation de tout le corps ou seulement de parties plates, qui se propage comme une vague dans la direction du mouvement métachronique.
Utilisation idiomotorique de la main pour la préhension et les mouvements contrôlés d’objets en relation avec l’environnement.
Se rapportant à une vague d’événements successifs de même type (en particulier à une vague de contractions musculaires qui se transmet à la surface du corps de certains animaux et permet d’accomplir la locomotion).
Animal ayant huit jambes, ou machine ambulante ayant huit jambes articulées.
Marche symétrique d’un quadrupède (en particulier un cheval), au cours de laquelle les jambes ipsilatérales se déplacent en phase.
Phase du mouvement d’une jambe pendant laquelle elle est au sol et supporte le corps et, par raccourcissement propulse le corps.
Phase du mouvement d’une jambe pendant laquelle elle est levée du sol et, par élongation, balance jusqu’à la position de la phase d’appui suivante.
Mouvement coordonné des doigts qui comprend la saisie, l’empoignade, la prise et le lâcher d’un objet lors de l’idiomotion ou de la locomotion.
1. Rotation de l’avant-bras de façon à amener la paume de la main en dessous ou vers l’arrière. 2. Rotation de la plante du pied vers l’extérieur, le côté latéral du pied étant levé.
Saut dans lequel les quatre posés de pied sont à l’unisson.
Balancement vers l’avant (par exemple d’une jambe)
Animal ayant quatre jambes, ou robot marcheur ayant quatre jambes articulées.
Repliement vers l’arrière (e.g. d’une jambe)
Allure symétrique d’un quadrupède, au cours de laquelle les posés de pied consécutifs des quatre pieds sont à peu près également espacés dans le temps.
Pas sur un pied, dans laquelle chaque posé de pied avant suit celui du pied arrière controlatéral.
Pas sur un pied, dans laquelle chaque posé de pied avant suit celui du pied arrière ipsilatéral.
Distance de laquelle le centre de masse d’un corps se déplace vers l’avant pendant la phase d’appui.
Distance de laquelle le centre de masse d’un corps se déplace vers l’avant pendant chaque cycle de mouvement complet d’une jambe.
1. Rotation de l’avant-bras de façon à amener la paume de la main vers le haut. 2. Rotation de la plante du pied vers l’intérieur, le côté médial du pied étant levé.
Aire délimitée par les zones de contact les plus extérieures entre un corps et la surface de support.
Distance de laquelle le centre de masse d’un corps se déplace vers l’avant pendant la phase d’appui d’une jambe.
Allure symétrique d’un quadrupède, (en particulier un cheval), au cours de laquelle les membres diagonaux contralatéraux se déplacent en phase, et les membres ipsilatéraux se déplacent en opposition de phase.
11.5
Situation et orientation dans le corps
Situé près ou vers l’avant du corps.
Trois axes perpendiculaires deux à deux, passant par le centre de masse désignés respectivement l’axe longitudinal, l’axe sagittal, et l’axe transverse.
Ligne d’intersection du plan médian et du plan frontal central.
Ligne d’intersection du plan médian et du plan transverse central.
Ligne d’intersection du plan frontal central et du plan transverse central.
Relatif à, ou situé à l’extrémité arrière du corps.
Relatif au, ou situé du côté de la tête du corps.
Situé loin de la partie centrale du corps, en direction de sa périphérie.
Relatif à, ou situé à, ou près du dos d’un corps, ou de la partie postérieure d’un organe.
La plus basse de deux structures.
Relatif au, ou situé sur le côté d’un corps ou d’un organe.
Situé du même côté, ou par paires voisines.
Relatif au côté opposé.
Relatif au même côté.
Dirigé vers la région centrale d’un corps ou d’un organe.
Relatif à, ou situé dans, la région centrale d’un corps ou d’un organe.
Relatif à, ou situé dans la paume de la main.
Plan divisant un corps en une partie ventrale et une partie dorsale.
Plan divisant un corps en deux moitiés symétriques droite et gauche.
Plan médian ou tout plan parallèle à celui-ci.
Plan situé en travers.
Trois plans de référence imaginaires, perpendiculaires entre eux, qui divisent le corps en deux en fonction de la masse du corps.
Relatif à la surface inférieure du pied.
Situé vers le dos du corps.
Situé vers la région centrale du corps.
Situé au-dessus un autre organe ou structure.
Relatif à, ou situé dans, ou à proximité de la partie abdominale d’un corps, ou de la partie antérieure d’un organe.